Ce Que Vous Ignorez Sur l’Histoire du Stockage : Des Disquettes Géantes à l’ADN !

Imaginez un disque dur pesant plus d’une tonne et coûtant autant qu’une voiture neuve. Dans ce voyage sur l’histoire du stockage, nous allons explorer comment des ingénieurs audacieux, comme Reynold B. Johnson chez IBM, ont repoussé les limites pour parvenir à miniaturiser et démocratiser nos supports de données. À l’époque, un disque dur de 5 Mo valait une fortune, et pourtant, il était jugé révolutionnaire.

L’histoire du stockage et les premières disquettes

Dans les années 70, la disquette 8 pouces, conçue en partie par Alan Shugart, est apparue. Sa capacité de 80 Ko nous fait sourire aujourd’hui, mais c’était mieux que des rubans magnétiques fragiles. Des micro-ordinateurs comme l’Apple II de Steve Wozniak ou le Commodore 64 de Jack Tramiel reposaient sur ces disquettes pour démarrer le système ou charger des logiciels.

Au fil des ans, les disquettes 3,5 pouces, le Zip Drive de Iomega ou encore le LaserDisc ont tenté d’imposer leurs normes, avec plus ou moins de succès. Preuve que toutes les innovations ne durent pas éternellement, même si elles paraissaient prometteuses.

Alan Shugart, encore lui, a fondé Seagate et standardisé le disque dur de bureau. Shunpei Yamazaki, pionnier des mémoires flash, est l’auteur de centaines de brevets qui ont rendu possibles les clés USB et cartes SD. Kees A. Schouhamer, lui, a co-développé le CD-ROM chez Sony/Philips, offrant 700 Mo de stockage qui semblaient énormes à l’époque.

Avec l’avènement du DVD dans les années 90, la capacité a grimpé à 4,7 Go, balayant la crainte de voir le VHS disparaître. Puis, la clé USB de Dov Moran a définitivement enterré la disquette, en offrant de grandes capacités dans un format minuscule. Enfin, les SSD, soutenus par des chercheurs comme Frank Hady, ont apporté une vitesse de lecture/écriture impensable il y a encore dix ans.

Le cloud et l’ère du dématérialisé

Les services comme Google Drive, Dropbox ou OneDrive ont redéfini la gestion des données, permettant un accès en tout lieu et tout instant. Mais cette dématérialisation pose la question du risque : que se passe-t-il si l’on n’a plus d’abonnement ou si la plateforme disparaît ? De nombreux experts conseillent de multiplier les sauvegardes pour éviter toute catastrophe.

Aujourd’hui, des chercheurs comme George Church travaillent sur la possibilité de stocker des quantités astronomiques de données dans l’ADN. L’ADN synthétique pourrait un jour archiver vos vidéos, photos et documents dans un volume minuscule. C’est une perspective qui soulève autant de promesses que de défis éthiques et techniques.

Sommes-nous prêts à basculer vers une ère où notre passé numérique tient dans un simple brin ? Tout laisse à penser que la prochaine étape de cette histoire du stockage n’a pas fini de nous surprendre.

Quel avenir pour notre stockage ?

Êtes-vous pour ou contre cette évolution permanente ? Certain·e·s se disent lassés par la course à la performance et pointent les risques de surconsommation, tandis que d’autres saluent l’avancée d’une technologie toujours plus accessible. Partagez vos réflexions dans les commentaires : nous sommes en plein tournant, et il n’appartient qu’à nous de décider de la direction à prendre. À vous de jouer !

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Max

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