Imaginez un monde sans smartphones. Pas d’écran tactile, pas de TikTok, Instagram, Uber, etc. Votre téléphone contient juste des touches en plastique et des sonneries polyphoniques comme celle-là. Mais au milieu des années 2000, dans un labo secret d’Apple, une petite révolution se prépare. Aujourd’hui, je vous emmène dans le passé pour découvrir l’histoire du premier iPhone : les prototypes fous, les galères, et le jour où tout a changé. Accrochez-vous, ça va être épique !
Retour en 2005 : Une époque nostalgique
Retour en 2005, une époque où la vie avait un autre rythme. On matait ‘Star Academy’ ou ‘Le Maillon Faible’ à la télé, les jeans taille basse et les ceintures à gros logos étaient partout, et tout le monde personnalisait son Nokia avec des coques fluo ou des sonneries téléchargées à 2 euros. Le monde du mobile, c’est le Far West à cette époque-là. Nokia domine avec ses briques indestructibles, BlackBerry séduit les pros avec ses claviers physiques, et Apple ? Et bien Apple vend des iPods et des Macs. Mais Steve Jobs, lui, il voit plus grand. Il a une idée folle : un seul appareil qui fait tout : téléphone, musique, internet, et… sans clavier. À l’époque, on lui dit que c’est impossible. Les écrans tactiles ? Trop lents. Les batteries ? Trop faibles. Mais Jobs s’en fiche totalement comme c’était le cas avec le Macintosh en 1984. Il lance alors le projet Purple, top secret, plus caché et protégé que la recette du Coca Cola dans les sous-sols de Cupertino. Objectif : réinventer le téléphone de fond en comble. Et là, tout commence.
Dans les labos d’Apple, c’est le chaos organisé. Deux équipes bossent sur des prototypes complètement opposés. D’un côté, le P1 : un mix bizarre entre un iPod et un téléphone, avec une molette cliquable pour naviguer. De l’autre, le P2 : un écran tactile géant, sans aucun bouton physique. Jobs adore l’idée du tactile, mais il déteste les stylets. Il balance alors : ‘On a tous des doigts, pourquoi utiliser autre chose ?’ Oui, Steve était comme ça. Mais les prototypes, c’est pas encore ça, pas du tout du tout. Le P1 est bien trop compliqué, pas intuitif pour un sou, et le P2 plante tout le temps comme Cyberpunk 2077 à la sortie sur console. Bref, l’équipe à la pomme bidouille des écrans révolutionnaires qui nous amènent à d’autres problèmes : ils se rayent et se cassent en un clin d’œil. Une fois lors d’un test, Steve Jobs prend un prototype, le met dans sa poche avec ses clés, le ressort. Puis se met alors à hurler sur ses employés : ‘Pourquoi c’est rayé ? On voit plus rien !’ C’est alors que les ingénieurs recommencent tout, en sueur, et dans le désespoir le plus total. Ils savent que s’ils foirent, c’est fini pour eux.
Plus le keynote approche, et plus la pression monte. Nous sommes alors en 2006, et absolument rien n’est prêt. L’écran multitouch zoome tout seul ou ne répond pas, et la batterie lâche après seulement 30 minutes. Pour ce qui est du logiciel, c’est une véritable catastrophe : le clavier virtuel est totalement instable, et toujours aucun App Store, rien. Les ingénieurs bossent jour et nuit, et certains dorment même sous leur bureau. Jobs passe alors en mode bulldozer : il teste les protos, les jette par terre pour voir s’ils résistent, et renvoie tout à la casse s’il n’aime pas. Franchement, imaginez créer ça… avec la technologie d’il y a 20 ans. Moi, je craquerais au bout d’un mois puisqu’il y avait tout à créer. Mais petit à petit, ça prend forme. L’écran devient fluide, et le design s’affine : un rectangle noir, simple, élégant. Ils savent qu’ils tiennent un truc carrément énorme… mais si seulement ça marchait le jour J.
Le jour où tout a changé : Le keynote de 2007
9 janvier 2007, San Francisco. Steve Jobs monte sur scène, costume noir, sourire en coin comme à son habitude. Il lâche un peu plus tard : ‘Aujourd’hui, Apple réinvente le téléphone. Un iPod, un téléphone, et un navigateur internet.’ La foule explose en joie, impressionné. Viens le moment d’une démo, il swipe sur l’écran, passe un appel à Jony Ive, écoute un morceau des Beatles, regarde une partie d’épisode de The Office – tout ça sans un seul bouton. Les gens n’en croient pas leurs yeux. À l’époque, c’est la science-fiction la plus totale. Mais petite anecdote : C’était du bluff ! L’iPhone buggait tellement qu’ils ont dû faire les démos dans un ordre précis pour éviter un crash en live. Steve Jobs jouait gros, et ça a marché. Le premier iPhone sort six mois plus tard, le 29 juin 2007. Pas parfait, pas de 3G, pas d’App Store encore, mais une révolution pour l’époque. Car rappelons-le, en seulement trois jours, 700 000 unités s’écoulent, rapportant environ 350 millions de dollars à Apple. Avec un coût de fabrication estimé à 200 $ par unité, Apple empoche déjà entre 200 et 250 millions de profit en un week-end. Fin 2007, 1,39 million d’iPhones se sont vendus, et en un an, on dépasse les 6 millions. Il change tout et ouvre la voie à une nouvelle ère : celle des smartphones tels qu’on les connaît aujourd’hui.
Ce petit bout de verre et de métal a tué les claviers physiques, enterré BlackBerry, et lancé l’ère des applications et jeux mobiles. À leur apogée, Nokia régnait avec 40 % du marché mobile mondial en 2007, écoulant 435 millions de téléphones, tandis que BlackBerry comptait 10,5 millions d’abonnés, dominant les professionnels. Puis l’iPhone arriva et en 2011, Nokia chute à 16,7 millions de smartphones vendus par trimestre face aux 20,3 millions d’iPhones, et BlackBerry s’effondre à moins de 3 % de part de marché en 2013. Aujourd’hui, nos vies tournent autour de nos smartphones, pour le meilleur et pour le pire, et tout a commencé avec ces prototypes bancals et ce keynote légendaire. Alors, la prochaine fois que vous swipez sur votre écran, pensez à ça : une idée folle, des années de galères… et un truc qui a bouleversé le monde.
Et vous, vous auriez parié sur l’iPhone en 2007 ? Dites-le-moi en commentaire sur ma chaîne YouTube ou sur ce blog, et si vous voulez plus d’histoires comme ça, abonnez-vous à ma chaîne et likez la vidéo ! À bientôt pour une nouvelle aventure tech, salut !