Qu’est-ce que le Décret 2025-980, et Pourquoi Ça Craint ?
Le 15 octobre, Lecornu a signé un décret publié au Journal Officiel le lendemain. En gros, il oblige les opérateurs télécoms (Orange, SFR, Free, Bouygues) et les géants du web (Meta, TikTok, X) à garder vos métadonnées de connexion pendant un an. Pas vos messages, mais tout ce qui va autour : qui vous appelez, quand, où, et même vos likes sur X. Pourquoi ? Une vague « menace grave à la sécurité nationale ». Sans détails. Sans débat au Parlement. Merci l’article L.34-1 du Code des postes !
Exemple concret : vous postez un selfie à Paris à 20h03. Orange note l’heure, l’antenne relais (localisation à ~100m), et l’IP du serveur Instagram. Tout ça, stocké 12 mois, accessible par la police ou la DGSE sur simple réquisition. La Cour de justice de l’UE (CJUE) a déjà crié « STOP » à ce genre de surveillance de masse en France en 2020 et 2022, jugeant ça disproportionné. Mais la France ? Elle contourne avec des décrets annuels. Astucieux, non ? 😏
France vs USA : La Surveillance de Masse à Deux Vitesses
En France, c’est l’État qui pilote la surveillance de masse. Aux USA ? C’est plus… compliqué. Depuis les révélations d’Edward Snowden en 2013 sur la NSA, les Américains ont freiné des quatre fers. La USA Freedom Act (2015) a stoppé la collecte massive de métadonnées par l’État. Résultat : Verizon ou AT&T gardent vos données 1-2 ans pour la facturation, pas pour le FBI. Et pour accéder à vos appels ? Il faut un mandat FISA. Protégé par le Quatrième Amendement, c’est plus carré qu’en France.
Mais attention, pas de bisounours : Google et Meta collectent vos clics pour la pub ciblée, et le CLOUD Act (2018) permet au FBI d’aller chercher des données à l’étranger. En clair, en France, l’État est le chef d’orchestre de la surveillance de masse. Aux USA, c’est le privé qui mène la danse, avec un État en second rôle. Qui gagne ? Les USA, grâce à Snowden. En France, on dirait un remake de 1984 sans happy ending.
Quelles Données Sont Vraiment en Jeu ?
Voici ce que la surveillance de masse en France récolte :
- Appels/SMS : Heure, durée, numéros (ex. : votre appel à Mamie à 18h).
- Internet : IP, volume de data, antennes relais (ex. : localisation à 100m près).
- Messageries : Heure d’envoi WhatsApp, IP du destinataire.
- Sociaux : Vos posts X, likes Instagram, commentaires Reddit.
Imaginez : un pirate hacke SFR. Vos trajets quotidiens, vos contacts réguliers, vos hobbies… tout est à vendre au dark web. Ou pire : un gouvernement un poil trop curieux pendant des élections. La Quadrature du Net le dit cash : « C’est une fiche sur 67 millions de Français. » Flippant, non ?
Comment Vous Protéger de la Surveillance de Masse en France
Bonne nouvelle : vous n’êtes pas (encore) dans une dystopie. Voici 5 outils testés en 2025 pour reprendre le contrôle :
- Mullvad VPN (5€/mois) : Cache votre IP et localisation. Protip : Activez WireGuard, et laissez-le ON en WiFi public.
- Signal (Gratuit) : Chiffrement bout-en-bout. Même la DGSE ne peut rien lire.
- Firefox + uBlock Origin (Gratuit) : Bloque les trackers de Meta et TikTok.
- Proton Mail (Gratuit/Pro) : Emails chiffrés. Adieu Gmail !
- Tails OS (Gratuit) : Anonymat total via USB. Pour les parano-geeks.
Droit RGPD : Exigez la suppression de vos données via CNIL.fr.
Et Maintenant ? Devenez Acteur du Changement
Ce décret n’est pas une fatalité. La surveillance de masse en France peut être freinée si on agit :
- Pétition : Signez sur StopRétention.fr.
- Députés : Maillez-les pour exiger des audits indépendants.
- Partage : Alertez vos potes via WhatsApp ou X.
Prédiction Tech Tendance : Sans pression citoyenne, un décret tous les ans jusqu’en 2030. Avec l’UE et vous ? Une réforme ciblée d’ici 2026.
Alors, prêt à laisser l’État scruter vos clics ou à riposter ?

